Je crois avoir été clair dans mes réponses. Mon combat est de faire en sorte que nous puissions changer de logiciel. Le problème de tous ces accords, y compris celui de la Nouvelle-Zélande, c'est qu'ils sont basés sur des formats anciens. On les appelle les accords nouveaux formats parce qu'enfin, on prend en compte le sujet carbone, le changement climatique, etc. Comme je le disais à M. le rapporteur, cela rejoint mon combat de remettre des règles dans le commerce et de sortir des théories obsolètes des avantages comparatifs de Ricardo et d'Adam Smith. C'est un combat que nous devons porter à l'OMC. En attendant, il faut mettre en place les clauses miroirs et se battre sur ce terrain.
L'immense difficulté réside dans le fait que tous ces accords de libre-échange résultent de vieux logiciels de pensée. Ils ne prennent pas en compte ce que je viens de dire. Pour moi, il faut instaurer des taxes carbone aux frontières au niveau européen, pas uniquement sur ce qu'on appelle les matières premières. Il est essentiel de mettre en place ces clauses miroirs et de se battre au niveau de l'OMC pour réévaluer la valeur des externalités.
Je le redis, consommer du mouton ou du lait de Nouvelle-Zélande est aberrant. Cependant, avoir des relations, y compris géopolitiques, avec cette région du monde est essentiel.