Je pense que la Commission européenne a fait preuve de déni de démocratie, comme je l'ai exprimé à l'époque, concernant la clause miroir des antibiotiques de croissance. Il est essentiel de se rappeler que le colégislateur est constitué du Conseil et du Parlement. La Commission européenne est chargée de mettre en œuvre les décisions votées et elle disposait d'un délai pour appliquer les clauses miroirs relatives aux antibiotiques de croissance. Elle ne l'a pas fait, et c'est pourquoi j'ai pris une décision que certains peuvent juger illégale en instaurant une clause miroir au niveau national pour les antibiotiques de croissance. Cette mesure est évidemment beaucoup moins efficace qu'une clause miroir à l'échelle européenne. Il est donc crucial de se battre fermement pour ces clauses miroirs.
J'exprime tout cela avec une profonde affection pour le niveau européen, car c'est à ce niveau que réside la solution. Cependant, ce n'est pas parce que l'on est attaché à une entité que l'on ne peut pas la critiquer.