L'approche retenue pour estimer les doses consistait à privilégier les résultats de mesures les plus élevés, ou bien à adopter des hypothèses relativement conservatrices, c'est-à-dire retenir toujours les limites supérieures des estimations de doses. Cela était vrai en 1998, et cela l'est également pour le deuxième rapport de l'AIEA concernant l'examen des experts internationaux sur l'exposition du public aux radiations en Polynésie française, suite aux essais nucléaires atmosphériques français. Ce rapport a été publié entre septembre 2009 et juillet 2010, après la publication du livre que j'ai mentionné, La dimension radiologique des essais nucléaires français en Polynésie : À l'épreuve des faits.