J'en suis le commanditaire direct dans la mesure où les chercheurs de l'INSERM ne sont pas autorisés à réaliser des études sur commande et où nous décidons nous-mêmes de nos sujets de recherche. J'ai pris cette décision d'une part en raison de l'existence d'une certaine demande sociale et d'autre part, car les effets transgénérationnels sur les néomutations varient considérablement selon les espèces, révélant un facteur génétique extrêmement important. Actuellement, les quelques études réalisées portent sur à peine 200 trios (père, mère, enfant) et ont été menées sur des vétérans anglais, des personnes de Hiroshima et de Tchernobyl, c'est-à-dire des populations très différentes des populations polynésiennes. Il est donc essentiel de mener cette étude sur les Polynésiens. Mon projet a déjà essuyé un refus l'an dernier, raison pour laquelle je l'ai soumis à nouveau cette année. Cependant, compte tenu de mon âge, et s'il n'est pas accepté cette année, il ne sera pas soumis à nouveau.