Nous sommes tout à fait d'accord. Dans certaines situations, il est évident qu'une visite mensuelle est insuffisante. Les éducateurs ont pour mission de mobiliser des dispositifs de droit commun et de construire des solutions adaptées. Il serait nécessaire de renforcer l'accompagnement, mais cela se heurte à des délais d'attente considérables dans de nombreux départements, atteignant parfois dix-huit mois. Dans l'intervalle, on applique un cataplasme sur une jambe de bois : on choisit l'AEMO classique, même si cette action reste insatisfaisante. Les éducateurs parviennent, tels des magiciens, à raccrocher certains dispositifs. Néanmoins, ce n'est nullement optimal.