Oui, absolument. Concernant la représentation et l'hypersexualisation, il s'agit de pratiques strictement réglementées. Bien que je ne puisse pas garantir qu'aucune personne de moins de dix-huit ans ne soit jamais utilisée, il est possible que cela concerne des individus de dix-sept ans. Nous nous imposons des règles strictes en raison de notre responsabilité sociétale en matière de publicité. Il existe très peu de cas d'ambiguïté à ce sujet. L'hypersexualisation a été bannie de la publicité depuis 2002 et a fait l'objet d'un rapport parlementaire en 2012, le rapport Jouanneau, qui a conclu que le corpus réglementaire était globalement suffisant. Nous pouvons toujours nous améliorer, et c'est dans cet esprit que nous participons à vos travaux. Nous devons constamment évoluer et interroger nos pratiques. À ce stade, nous n'avons pas rencontré de cas particuliers signalés, car l'ARPP, par le biais de son jury, peut être saisie par n'importe quel citoyen concernant une publicité. Elle est alors tenue de répondre sur la validité de l'avis formulé.
En examinant le rapport de 2023 en préparation de cette audition, j'ai constaté un cas unique impliquant un enfant, où l'avis a été jugé fondé. Il s'agissait d'une publicité non réalisée par une agence. Certaines marques continuent parfois à travailler sans agence. En réalité, les agences protègent plutôt les marques. Dans cet écosystème, le donneur d'ordre est la marque, le client de l'agence, qui protège en validant la plupart des communications et productions, dans le sens créatif, par l'ARPP. Nous avons reçu très peu de plaintes sur ces sujets, ce qui me laisse penser que le travail accompli est raisonnable.