Tout à l'heure, quand on a pris l'exemple d'un patron gagnant autant que 1 070 salariés, j'ai entendu quelqu'un qui, si j'ai bien compris, considérait que la situation était tout à fait normale. Mais rappelez-vous une chose : on nous avait expliqué que Carlos Ghosn était le superpatron de Renault et de Toyota et que son salaire était vraiment justifié parce que sans lui, l'entreprise ne tiendrait pas. Aujourd'hui, M. Ghosn est exilé au Liban. L'entreprise Renault a-t-elle disparu ? En revanche, permettez-moi de vous le dire : si demain tous les salariés de Renault arrêtent de travailler, l'entreprise ne produira plus un seul véhicule. Voilà la réalité !