Nous n'étions pas tout seuls.
J'ai de la bouteille. J'ai vécu des décisions qui n'allaient pas toujours dans le sens du consommateur, des accords de groupe, mais je respecte le politique. Je respecte le primat du politique sur l'économie. Je pense qu'on manque d'un projet politique, d'un projet fédérateur. Même si certains de mes propos, pris hors de leur contexte, peuvent paraître cash, je respecte l'Assemblée nationale et j'essaie de respecter les lois – même si, comme les Italiens, il m'arrive de doubler quand il y a deux lignes jaunes. Mais il n'est pas agréable de ne pas être considérés comme des interlocuteurs alors que les décisions qui vont être prises s'appliqueront chez nous. Ce manque de dialogue, surtout quand il est intentionnel, n'est pas correct. Si nous le pouvons, travaillons ensemble, en restant chacun à sa place. Je crois au primat du politique, je l'ai dit ; je ne suis pas un libéral à tous crins.