D'abord, nos rapports personnels sont bons. Ensuite, ne prenez pas pour argent comptant tous ces films qui sont faits sur nous sans nous.
Cela dit, je lui ai effectivement tenu ces propos lorsqu'il m'a demandé d'augmenter de 10 % notre marge sur le pack de Coca-Cola, que nous vendions à prix coûtant. Je lui ai dit, dans des termes plus élégants que ceux que vous avez rapportés – et nous n'avions pas de rapport antagonique – que je trouvais gonflé qu'un député qui n'assumait pas cette augmentation de prix vienne me demander de la faire, sous prétexte d'aider les agriculteurs. Je ne vois pas en quoi augmenter de 10 % le prix du Coca-Cola aide l'agriculteur derrière chez moi. Il faut arrêter de déconner : ce ne sont jamais les députés ni les industriels qui assument ces augmentations de prix ; c'est toujours chez nous que cela se passe.
Il ne faut pas oublier que nous étions dans un moment de tension sociale, avec des gens aux ronds-points qui comptaient leurs sous : quand j'ai vu qu'on me faisait porter une mesure qui n'avait pas de sens, un ruissellement qui n'existait pas et qui servait peut-être d'autres intérêts, oui, j'ai parlé cash.