Quand vous lancez une alerte sur une filière, est-ce qu'il y a un retour de la part des autorités ? J'ose espérer que quand vous appelez Bercy, compte tenu de votre poids économique, on vous répond.
Est-ce que le départ des usines de Mondelez, comme celle de Château-Thierry, vous préoccupe ? Le contrôle sur la production, notamment sur les ingrédients utilisés, sera sans doute moindre. Je suis, par exemple, tombé sur une boîte de gâteaux imitation Delacre de chez Lidl. J'ai regardé la composition : ce n'était que de l'huile de coco, de l'huile de palme, des trucs à provoquer des infarctus. Quand des filières appartenant à notre patrimoine, comme les gâteaux Lu, s'en vont, vous ne pouvez plus vous assurer que les attentes des consommateurs sont bien respectées.