C'est une pratique marginale. Elle n'est pas propre à la distribution : pendant l'été, les journaux contiennent moins de pages mais sont vendus au prix habituel. Les cantines ont remplacé les poissons nobles par des poissons plus accessibles. Tout le monde adapte son offre aux capacités d'achat de ses clients. L'important, c'est que le fournisseur fasse bien les choses et affiche l'information adéquate sur le produit. En tant que distributeurs, je ne crois pas que nous recourions à cette pratique. En revanche, je suis perplexe de voir qu'en cherchant à résoudre précipitamment ce problème, on nous demande parfois d'assumer la responsabilité de l'industriel ou du restaurateur, par exemple, à qui il revient de fournir l'information. Beaucoup de personnes se font avoir par le changement de conditionnement, donc il faut une règle claire.