Nous sommes interpellés mais, franchement, je ne sais pas faire. Je ne suis pas ministre ni parlementaire ; je ne fais pas les lois, je ne suis pas l'exécutif ; je ne négocie pas les accords internationaux. Je n'ai croisé le ministre de l'agriculture qu'une fois, lors de sa nomination, et pas même au moment de la crise agricole ; mais je suis allé à la rencontre des agriculteurs. Ni Leclerc ni Carrefour n'ont les clés de sortie de la PAC, de l'accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires, de l'Accord économique et commercial global (CETA) ou de l'accord avec le Mercosur. J'ai toutefois l'impression que si vous ou moi avions à gérer les 10 milliards annuels de la PAC, il n'y aurait pas de pauvres. La PAC, sur dix ans, c'est 100 milliards ; ce n'est pas normal qu'il y ait autant de pauvres dans l'agriculture.