Les achats sont effectués de manière décentralisée. Les magasins sont les preneurs de risques et les centres de profits – aucune structure placée au-dessus ne conserve les profits d'une négociation. Un magasin a intérêt à acheter en même temps que ses collègues de la coopérative régionale ou de la coopérative nationale, parce qu'ils sont allés eux-mêmes négocier ces conditions. Ils se voient tous les jeudis à la coopérative, disposent de mercuriales et de relevés de prix, ils se comparent, réagissent, sont hyperagiles. L'adhérent Leclerc est le maître ou la maîtresse de sa politique de prix et de sa politique d'assortiment.
Ils bénéficient, pour organiser leur assortiment, des services de la coopérative nationale des centres Leclerc, groupement coopératif dans lequel ils travaillent tous – 90 % des adhérents y sont vraiment très actifs. Depuis 2006, ils nouent des alliances au niveau européen sous la forme d'une coopérative européenne nommée Coopernic, avec Coop Italia, qui doit être le numéro deux en Italie, Rewe, présent en Allemagne, en Autriche et dans dix pays en Europe, et le groupe Ahold Delhaize, qui fait une grande partie de son chiffre aux États-Unis mais également aux Pays-Bas et en Belgique. Nous sommes également coactionnaires, avec le groupe Rewe, d'une centrale d'achat en Belgique qui achète pour le compte des adhérents des deux pays.