Votre propos sous-entend que des prix tenant compte des coûts de production conduiraient à un déséquilibre en matière de compétitivité et qu'il serait par conséquent plus raisonnable d'y renoncer. Faire l'impasse sur un mécanisme permettant de garantir un prix rémunérateur pour les agriculteurs reviendrait à accepter que les producteurs français s'alignent sur la concurrence. Cela milite peut-être en faveur de la mise en place d'outils de régulation, de rééquilibrage des distorsions, sous la forme par exemple d'une priorité accordée aux productions françaises dans la commande publique.