Le dernier sujet de résilience sur lequel il convient de travailler est la question sanitaire. Nous avons devant nous des risques de zoopathies extrêmement forts, avec des conséquences désastreuses pour les exploitations, qu'il faut accompagner. L'investissement de près d'un milliard d'euros réalisé dans la filière volailles française a permis de la sauver. La France est le pays qui a le plus soutenu cette filière dans ses différentes composantes.
Ce sujet renvoie à l'approche « Une seule santé », car il concerne la santé des animaux mais aussi celle des humains et plus globalement de l'environnement.
Le dérèglement climatique va par ailleurs conduire à ce que se développent en France des maladies que nous ne connaissions pas, comme la MHE, jusqu'alors cantonnée à l'autre rive de la Méditerranée. La résurgence d'infections que nous pensions disparues ou l'émergence de nouvelles maladies peuvent tuer une filière. Je pense par exemple à la tuberculose bovine qui, au-delà du drame humain qu'elle représente pour les éleveurs concernés, soulève des questions d'abattage de troupeaux et d'indemnisation. Il faut, là encore, anticiper. Ce volet est intégré dans le cinquième axe du plan.