L'IRSN mène des recherches avec les Japonais dans le cadre du Projet triangle, une structure qui associe les universités d'Hiroshima, de Nagasaki et de Fukushima. Notre organisme est l'un des rares à collaborer avec ces trois universités.
Quant au fait que nous ne formulions pas de recommandations en Polynésie, il faut tout d'abord comprendre que nous intervenons dans le cadre d'instances internationales pour contribuer à l'élaboration de normes partagées. C'est notamment le cas pour le seuil d'exposition de la population de 1 millisievert par an ajouté à la radioactivité naturelle. Nous pourrions vous en détailler la genèse. D'une certaine manière, nous travaillons ainsi pour tout le monde, en Polynésie comme en métropole.
Ensuite, nous n'intervenons pas en Polynésie française sur les aspects médicaux – c'est-à-dire la manière de bien gérer les doses de rayonnement ionisants pour atteindre des objectifs diagnostiques ou thérapeutiques sans avoir d'effets néfastes –, car cela relève des compétences du ministère de la santé de ce territoire.