S'agissant de votre deuxième question, à ma connaissance, l'IRSN n'a pas été réalisé d'étude sur la santé des populations polynésiennes.
Il existe deux études sur ce sujet. L'une a été faite pour l'Inserm par Florent de Vathaire, que vous allez auditionner très prochainement. L'autre porte sur une cohorte de personnels civils de la défense et de militaires qui ont été employés sur les sites d'essai. Elle a été réalisée par Sépia-Santé pour l'Observatoire de la santé des vétérans.
Il s'agit là, je le répète, de niveaux d'exposition faibles et la démonstration d'effets sera limitée pour la population polynésienne. En revanche, les données internationales et celles collectées par l'IRSN sur d'autres populations dans le cadre d'études de grande ampleur sont tout à fait transférables. Les connaissances ainsi acquises sur les effets des faibles doses sont utilisables pour évaluer les risques en Polynésie.