La rémunération des dirigeants est encadrée par un vote de l'assemblée générale des actionnaires. Certains précédents récents ont montré que les dirigeants d'entreprises du CAC40 pouvaient se voir refuser la rémunération qui était proposée en assemblée générale, et l'on peut espérer qu'ils soient des exemples à retenir.
Par ailleurs, je rappelle au président Vallaud que des contraintes existent et qu'elles sont beaucoup plus importantes en France que dans de nombreux pays de l'Union européenne : la loi Sapin 2 de 2019 encadre à la fois a priori et a posteriori la rémunération des dirigeants de manière contraignante, ce qui fait de la France une exception parmi tous les pays européens, où l'avis de l'assemblée générale n'est que consultatif.