Oui, tout à fait. Le seuil de 100 millisieverts ne constitue pas une limite en dessous de laquelle il n'y aurait pas de risque. Le consensus scientifique actuel est que l'on a beaucoup plus d'incertitudes sur la quantification du risque en dessous de 100 millisieverts, mais qu'un risque demeure, proportionnel à la dose reçue, même lorsqu'elle est très faible avec 1 millisievert. On parle de doses très faible en-dessous de 10 millisievert.
On suppose que le risque va se matérialiser par une augmentation de la proportion de cancers dans la population exposée. Quand les doses reçues dont élevées, le nombre de cancers en excès est suffisamment important pour être perceptible. Quand ces doses sont très faibles, on suppose que la probabilité de développer un cancer augmente, même si elle devient très faible.
Le seuil de 1 millisievert n'est pas un seuil de risque, mais cela correspond en effet à une dose très faible.