Philippe Renaud a évoqué les doses reçues au titre de l'activité humaine – par le biais des essais nucléaires, des accidents ou des rejets des installations. C'est une petite fraction de la dose d'origine naturelle que chacun reçoit quotidiennement et qui représente de l'ordre de quelques millisieverts par an.
On parle donc de quelques microsieverts d'origine artificielle, à comparer avec les doses supérieures reçues du fait du rayonnement tellurique ou de l'ingestion d'éléments radioactifs, comme le potassium 40 présent dans le lait. Il faut avoir ces ordres de grandeur à l'esprit. La dose reçue globalement par les personnes du fait de l'ensemble de ces rayonnements est plus faible en Polynésie qu'en métropole.