Le problème s'est accentué ces dernières années. Je me suis référée aux travaux de la commission d'enquête de l'Assemblée de la Polynésie française en 2005. À cette époque, l'ambiance n'était pas la même. Aujourd'hui, en revanche, nous subissons un traitement médiatique de surface basé sur des invectives. Est-il normal qu'un ancien travailleur, également président d'une association, soit traité de collaborateur sur les réseaux sociaux lorsqu'il demande une médaille de reconnaissance ? Est-il acceptable qu'une présidente d'association de lutte contre le cancer soit qualifiée de négationniste lorsqu'elle affirme que tous les cancers ne peuvent être attribués à l'exposition au rayonnement ionisant des essais nucléaires français ? Cette ambiance nous empêche de travailler sereinement. Je vous suggère de vous procurer ces études et d'interroger les experts qui les ont réalisées. Vous pouvez également consulter des experts indépendants ou travaillant pour des ONG, pas évitons les micros-trottoirs !