J'en reviens donc à l'histoire avec un grand H. Lorsqu'on ignore son histoire, il est impossible de se réconcilier avec soi-même. Pour moi, cela revêt une importance capitale. Dès lors que l'on évoque une stratégie partagée, à un second degré, entre l'État et le pays, il est inconcevable de définir celle-ci sans connaître nos origines, même si nous ne pouvons pas attendre d'avoir exploré l'ensemble des aspects historiques avant de prendre une décision. Cela doit peut-être se faire de manière simultanée.