A ce sujet, le travail historique me paraît essentiel pour résoudre les deux problématiques que vous soulevez. Il est à mes yeux crucial de connaître les faits et de pouvoir replacer les décisions prises dans leur contexte, qu'il s'agisse d'une fraction de seconde, comme lors du premier tir, ou que ce contexte s'étende sur deux jours, dix ou vingt ans ! Ne pensez-vous pas que cela pourrait répondre à la deuxième problématique que vous mentionnez, à savoir que le débat public est souvent inondé de fantasmes en raison d'un manque de faits ? Nous avons des lacunes dans l'histoire commune entre la Polynésie et l'Hexagone. Par conséquent, on invente. Plus nous accèderons aux archives, même si certaines sont mal conservées ou inaccessibles pour diverses raisons, plus nous en saurons sur notre histoire et moins nombreux seront les fantasmes et les inventions.
Par ailleurs, lorsque vous parlez de stratégie partagée, faites-vous référence à une collaboration entre l'État et la Polynésie ?