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Intervention de Daniel Goldberg

Réunion du mercredi 5 juin 2024 à 16h30
Commission d'enquête sur les manquements des politiques de protection de l'enfance

Daniel Goldberg, président de l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux :

Nous répondrons par écrit aux questions relatives aux taxis et à l'emploi de personnes en service civique.

Concernant la formation, il s'agit de déterminer si nous formons les jeunes à devenir les meilleurs rédacteurs de dossiers pour obtenir des appels d'offres ou des appels à manifestation d'intérêt pour leur propre structure, ou si nous les formons à être en contact avec des mineurs et des jeunes majeurs protégés. Cette question se pose dans les modules de formation, parfois obligatoires.

Je tiens à souligner que nous avons besoin de réaliser des bénéfices. Nous ne souhaitons pas rémunérer des actionnaires, mais il est essentiel de générer des profits pour maintenir le caractère non lucratif de nos associations. Être déficitaire en permanence nous empêcherait d'innover, de nous développer, d'améliorer la qualité de vie au travail et de développer de nouvelles modalités d'ingénierie sociale. C'est pourquoi je fais le parallèle avec d'autres secteurs économiques et revendique notre statut d'acteurs économiques qui embauchent dans les territoires et ont une activité dans le champ de l'économie sociale et solidaire (ESS). Nous célébrons les dix ans de la loi ESS et, à l'occasion du congrès de l'ESS, j'interviendrai dans un atelier consacré aux solidarités. Si l'on impose aux associations l'objectif unique d'être déficitaires ou, au mieux, de parvenir à l'équilibre financier, elles ne pourront pas se développer. Elles disparaîtront car le secteur lucratif s'emparera des parts de marché les plus rentables.

Sur l'évolution des salaires, je rappelle que les employeurs ne sont pas les payeurs. Il est donc nécessaire de connaître, sur une période de cinq à dix ans, les trajectoires financières des politiques publiques pour pouvoir rémunérer nos professionnels de manière adéquate. Il existe également des questions conventionnelles en discussion depuis longtemps. Nous soutenons des évolutions, notamment une convention collective unifiée qui permettrait des parcours professionnels différenciés.

Cependant, la question principale reste celle de l'évolution de carrière en termes de rémunération. Nos adhérents, qui se trouvent en situation d'employeurs, sont confrontés à cette problématique, souvent soulevée par les salariés ou les jeunes envisageant ces métiers.

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