Le Président de la République n'a pas proposé de partager la dissuasion nucléaire. La dissuasion nucléaire ne se partage pas : elle restera 100 % française à la fois dans le processus de décision et dans les moyens technologiques qui la sous-tendent. D'autre part, il n'est pas nouveau de reconnaître la dimension européenne des intérêts vitaux : cela existe depuis le général de Gaulle, et l'Otan a reconnu la contribution de la dissuasion française à la posture de dissuasion de l'Alliance atlantique. L'appel fait est simplement un appel à prendre en compte la dissuasion française dans la stratégie qui sera adoptée à l'échelle européenne.