Votre première question me permet de dire à ceux qui ne l'entendent pas que politique étrangère, défense et exportations d'armes sont de la compétence des États membres. Les Vingt-Sept pourraient éventuellement décider d'une position commune au sujet des exportations d'armes vers Israël, mais pour cela l'unanimité serait requise. Je ne pense pas qu'elle se serait aujourd'hui, car si tous les États membres de l'Union européenne entretiennent des relations avec Israël, certains ont avec cet État des relations particulières.
À ce jour, 70 % de la production d'énergie de l'Ukraine a été détruite par les bombes de Vladimir Poutine qui bombardent tous les jours et toutes les nuits des sites civils, bien au-delà de ce qui peut se passer dans le Donbass. Tout sera mis sur la table, et peut-être aussi l'annulation de la dette, quand viendra le temps de la reconstruction, mais on n'en est vraiment pas là pour l'instant ; la question est prématurée et n'a pas été posée à la Commission européenne.
Nous travaillons d'arrache-pied, avec l'ensemble des États, à la loi spatiale. Vous mettez avec raison l'accent sur le suivi des débris ; je rappelle que l'un des volets du projet Iris2 en est la cartographie. Un peu de temps supplémentaire est nécessaire pour peaufiner le texte, dont la présentation ne sera décalée que de quelques mois. Il ne fallait pas se précipiter, car le sujet est une des composantes de la souveraineté européenne.