Je vous remercie pour cette introduction très complète. Le report de la date de votre audition aura finalement permis des références au rapport de MM. Larsonneur et Thiériot examiné entre-temps par notre commission, ce dont je me félicite. Je vous remercie aussi de l'appréciation que vous avez portée sur ce rapport et surtout du considérable travail réalisé à l'échelle européenne ; il est remarquable d'avoir fait passer si vite la production d'obus de 500 000 à deux millions. Je vous remercie encore d'avoir fait évoluer spectaculairement les mentalités. Certes, le contexte est porteur, mais j'apprécie l'effort de persuasion qui a eu lieu. Quand on se rappelle les discussions relatives à la facilité européenne pour la paix, avant la guerre en Ukraine – « Va-t-on financer du matériel létal ? » –, on mesure le chemin parcouru en peu de temps. Je m'intéresse particulièrement au mécanisme de ventes d'équipements militaires européens à l'étranger, facteur de visibilité et d'optimisation des coûts de production. D'autre part, avoir du stock, c'est une assurance-vie pour les capacités de défense européenne en cas de coup dur, et la possibilité d'un levier pour aider nos partenaires.