Tout d'abord, il ne s'agit pas tant d'une rationalisation que d'un regroupement, axé autour d'une culture commune. Aujourd'hui, un élève a par exemple la possibilité de commencer son cursus à Saint-Malo et de le terminer à Marseille. Nous avons pour ambition d'avoir sur nos différentes façades maritimes une implantation de cette École, qui a vocation à s'inscrire dans le paysage de l'économie maritime. Le site de Saint-Malo sera d'ailleurs inauguré au mois de juin et nous vous y convions naturellement. Dans le cadre du contrat d'objectif et de performance, nous allons poursuivre cette action, notamment pour améliorer les conditions de travail de nos élèves et du corps enseignant.
Les conditions très spécifiques pour l'embarquement ne facilitent pas toujours l'inclusion de personnes handicapées. Cependant, ces handicaps sont de natures très diverses et nous avons lancé une campagne « La mer embauche » en 2023, qui a très bien fonctionné. Elle s'adresse à la fois aux parents et à ceux qui s'engagent dans ces métiers maritimes, pour mettre en lumière les opportunités. Les dimensions de cette campagne de promotion des métiers de la mer portent sur la diversité des métiers, dans un cadre inclusif, en prenant en compte les urgences sociales que nous connaissons parfois dans nos territoires.
Nous mettons également l'accent sur l'égalité femmes-hommes et particulièrement l'adaptation des conditions d'embarquement aux réalités des femmes, notamment quand elles sont enceintes. Nous avons organisé plusieurs réunions avec des associations, pour continuer à améliorer cette égalité femmes-hommes dans le milieu maritime. Nous avons besoin de femmes sur les bateaux.