Le groupe Bigard a effectivement été cité.
Il s'agit là d'une drôle d'affaire… Il se disait partout qu'une entreprise fabriquant des yaourts et deux filiales du plus grand groupe alimentaire français ne respectaient pas les obligations de contractualisation prévues par la loi Egalim et que des sanctions seraient prononcées. Pendant quarante-huit heures, j'ai cherché à savoir ce qui se passait. Un membre d'un cabinet ministériel, à Bercy, m'a assuré que c'était une erreur, qu'il n'y avait pas de problème et qu'il n'y aurait aucune injonction. Huit jours plus tard, j'ai reçu des services de Rennes une missive m'indiquant qu'un contrôle réalisé en mars, avril ou mai 2023 avait révélé des anomalies et me demandant de me rendre dans leurs bureaux pour m'en expliquer. C'est ce que nous avons fait : nous avons répondu à toutes les demandes. Ce genre de contrôle s'est généralisé dans toute la France. Depuis, la procédure semble être restée lettre morte.