Il est certain que je voterai cet amendement de notre collègue Bayou, qui est empreint de justice et de justesse. Cela dit, j'aurais surtout souhaité m'exprimer sur les amendements précédents et je vous invite, madame la présidente, à regarder davantage de ce côté de l'hémicycle – cela ne devrait pas vous poser de problèmes –, car vous ne semblez pas avoir vu les signes que je m'évertue à vous faire depuis tout à l'heure.
Mes collègues se sont échinés à convaincre la majorité et le Gouvernement de prendre en considération ces enjeux terribles pour les territoires ruraux, enjeux qui prennent une dimension paroxystique en outre-mer – je pense en particulier au problème de l'accès au foncier des jeunes agriculteurs, voire de tous les jeunes. Monsieur le rapporteur général, abreuver les jeunes agriculteurs en dotations diverses ne sera jamais qu'une solution virtuelle si on ne leur permet pas d'accéder au foncier pour travailler. Dans les territoires micro-insulaires, où le foncier, par définition, n'est pas extensible, les propriétaires devraient percevoir une aide afin de pouvoir mettre le foncier à disposition des jeunes agriculteurs.
Le bon sens, sur ce sujet, consistait à dépasser les clivages entre clans politiques. Voilà pourquoi j'ai voté ces amendements de la droite.