Je peux vous donner quelques chiffres concernant le volet agroalimentaire. Cette année, nous menons trente-neuf enquêtes dans le secteur de l'alimentation ; nous y consacrons environ cinq ETPT (équivalents temps plein travaillé) en amont et une trentaine en aval. Les brigades des relations interentreprises rassemblent, au total, cent treize enquêteurs, et nous consacrons environ quarante ETPT à la francisation, ce qui nous permet de réaliser environ 10 000 contrôles. Vingt brigades sont consacrées au vin, dont neuf couvrent les principaux bassins viticoles, avec un peu moins de cinquante enquêteurs.
Les acteurs sont plus concentrés en aval qu'en amont, où les acteurs sont plus nombreux. C'est la raison pour laquelle nous ciblons nos enquêtes sur certaines thématiques – même si nous menons chaque année une enquête sur le vin, une autre sur le volet des relations commerciales, etc. Ce serait le cas même avec des renforts. Je vous laisse apprécier notre capacité de couverture, mais nous assurons tout de même un grand volume de contrôles, quoique variable selon les secteurs.