Une réforme a eu lieu sur ces sujets : nous sommes désormais chargés de la loyauté pour le volet alimentaire, et la direction générale de l'alimentation pour le volet sécurité sanitaire. Nous coopérons très étroitement au niveau des administrations centrales – nous avons signé un protocole en ce sens – mais également sur le terrain. Nous nous transmettons tous nos résultats d'analyses et de contrôles, nous invitons nos équipes au niveau local à se coordonner autant que possible pour faire des contrôles et pour partager leur ciblage et leurs résultats.
La réglementation étant complexe, nous pouvons aussi améliorer la façon de présenter le texte. L'enjeu est que cela soit le plus parlant possible pour les consommateurs. C'est un défi parce que nous avons beaucoup d'informations mais pas forcément celle qui est la plus importante pour les consommateurs. L'exemple des œufs est parlant puisqu'il n'était pas clair que la mention de non-conformité concernait le mode d'élevage ; si cela avait été précisé, cela aurait été plus simple. Sans doute faut-il faire plus de pédagogie en nous plaçant du point de vue d'un consommateur afin d'expliciter comment nous nous coordonnons et quels sont nos périmètres de compétences respectifs. Communiquer davantage et faire de la pédagogie de façon conjointe, sur ce sujet comme sur d'autres, constituent notre priorité.