L'imposition n'est pas la même parce que, originellement, la finalité n'est pas la même. On a, d'un côté, la location temporaire et occasionnelle, avec des revenus ponctuels, et, de l'autre, la location à long terme qui procure de véritables revenus fonciers permanents.
Nous sommes tous conscients des excès rencontrés dans des zones très touristiques. C'est pourquoi, en 2018, nous avons durci significativement les conditions de la location de courte durée dans la loi Elan – loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique : ces locations ne sont possibles que cent vingt jours par an ; les meublés en question doivent depuis lors être enregistrés ; le nombre de transactions réalisées et le montant des revenus tirés des plateformes doivent obligatoirement être déclarés. Nous avons aussi augmenté le nombre de contrôles fiscaux pour vérifier tout cela.
Faut-il aller plus loin ?