Je veux bien distinguer les différents types de structures privées, mais la question du profit est essentielle. On observe un mouvement des entreprises, qu'elles relèvent de l'économie sociale et solidaire ou non, visant à récupérer des marchés. Prenons l'exemple de mon département : le groupe SOS gère un centre éducatif fermé (CEF) dans le domaine de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Je peux vous assurer que ce n'est pas un modèle de bientraitance ni de transparence, et je suis très inquiète de voir des groupes de ce type s'implanter. On peut distinguer le cas de l'entreprise Domino RH – que nous allons auditionner – qui est spécialisée dans l'intérim et très influente dans certains départements. Toutefois, on observe que les Mecs du groupe SOS ou leurs structures en PJJ n'offrent pas une meilleure gestion que celle assurée auparavant par les associations ou la fonction publique. C'est sur ce point précis que je m'interrogeais. Bien que je sois prête à distinguer les deux types de structures, je pense qu'il existe un point commun : nous ne sommes plus dans le cadre de l'associatif non lucratif.