La question de la vie chère est une réalité dans les outre-mer. Sur certains produits et dans certains territoires, les différences de prix par rapport à l'hexagone peuvent être de 20 % à 40 %. Il convient très clairement d'en rechercher les causes. À ce titre, l'octroi de mer contribue probablement à une partie de cette hausse, mais le fret et le carburant doivent également être analysés. Je souhaite que nous puissions travailler sur ces sujets, afin de pouvoir agir sur le pouvoir d'achat des ultramarins.
L'octroi de mer finance deux objets en réalité très différents. Le premier concerne la protection de productions locales. Or il existe un octroi de mer sur des produits qui ne sont pas produits localement, ce qui est surprenant puisque le dispositif est censé constituer un soutien pour les entreprises locales. Le deuxième objet consiste à financer des collectivités territoriales. La conception de cette taxe n'est pas comprise par le plus grand nombre, dont l'ensemble des élus.