Je ne dirai jamais que l'accès à l'eau n'est pas le problème du gouvernement. À l'inverse, j'ai souligné que, bien que ce domaine ne soit pas de sa compétence, l'État s'est tenu aux côtés des collectivités territoriales pour venir en aide aux Guadeloupéens, aux Mahorais et au Martiniquais. Il est aussi important d'établir les responsabilités, ne serait-ce que par devoir de transparence vis-à-vis des contribuables ou des abonnés au réseau d'eau, qui doivent payer des factures. Je rappelle que le plan eau dans les territoires d'outre-mer est financé à 740 millions d'euros depuis 2016.
La situation en Guadeloupe est particulièrement préoccupante. L'État s'est donc engagé pour que réseau d'eau atteigne un bon niveau. Il finance ainsi fortement le syndicat mixte à hauteur de vingt-quatre millions en 2023 et vingt millions en 2024, mais aussi des assistants techniques (dix ETP). En contrepartie, il demande au syndicat mixte de pouvoir s'assurer du plan de travaux qu'il doit mettre en place pour faire les forages, ainsi que de la bonne gouvernance. Enfin, en Martinique, nous n'avons reçu pour l'instant qu'un seul dossier de demande de fonds exceptionnel d'investissement (FEI) sur l'eau en 2024.