Les crédits pour le logement restent largement insuffisants face à la crise que nous traversons et qui a provoqué une mobilisation des acteurs du BTP à la Réunion. Depuis le début de l'année, le secteur a perdu 900 emplois, les entreprises sont en grande difficulté et 40 000 demandes de logement sont en souffrance. Les difficultés pour les familles sont intenables dans les outre-mer. Nous avions fait adopter, lors du budget 2024, un amendement pour doubler la ligne budgétaire unique, tombé dans les oubliettes lors de l'utilisation de l'article 49.3. Madame la ministre, quelle est votre feuille de route 2024-2027 pour enfin améliorer l'état du logement social en outre-mer ?
Concernant l'emploi dans les collectivités d'outre-mer, les seuls dispositifs d'exonération de cotisations ne fonctionnent manifestement pas. Renforcer la compétitivité des entreprises est un fil rouge qui conduit davantage le gouvernement à offrir des cadeaux aux grandes entreprises plutôt que de favoriser l'emploi local. Le ministère envisage-t-il le développement d'autres dispositifs pour lutter contre le chômage toujours très élevé dans les outre-mer ?
Ensuite, de quelle manière l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (Ladom) gère-t-elle la création de la nouvelle aide au retour ? Enfin, à Mayotte, les distributions d'eau et la prise en charge des factures par l'État ont cessé. Pour autant, les habitants continuent de souffrir de manque d'eau potable, alors que le choléra frappe actuellement l'île. Plusieurs personnes sont mortes. Pouvez-vous être plus claire sur les investissements concernant l'eau à Mayotte ?