Le nouveau programme national de renouvellement urbain a vu le jour il y a dix ans, avec pour objectif d'accompagner la transformation des quartiers prioritaires. Il concerne aujourd'hui 200 quartiers présentant de très graves dysfonctionnements urbains et sociaux, dignes d'intérêt national, ainsi qu'un peu plus de 250 quartiers dits d'intérêt régionaux. Aujourd'hui, en plus de la faible contribution de l'État, le rythme de décaissement est beaucoup trop lent et fait craindre un budget inatteignable pour les années à venir.
Sur la période, 2020-2028, un milliard d'euros étaient prévus, ce qui devait engendrer un décaissement de crédit de 285 millions d'euros par an. Or, seuls quinze millions ont été décaissés en 2021, quinze millions en 2022, quinze millions en 2023 et cinquante millions en 2024. Qu'en sera-t-il pour les quatre années à venir, pour lesquelles il reste 900 millions d'euros à décaisser ? Par ailleurs, l'enveloppe d'un milliard d'euros établie en 2021 ne prend pas en compte l'inflation et la hausse des coûts de la construction. Une enveloppe complémentaire est-elle envisagée ?