Vous avez raison, cette situation très difficile intervient dans le cadre de taux d'intérêt très élevés (hausse de 400 points de base en deux ans), qui pèsent sur la demande. Le pouvoir d'achat immobilier a considérablement diminué. Les banquiers nous disent qu'aujourd'hui, ils parviennent à descendre sous le seuil symbolique de 4 %, entraînant une augmentation des crédits accordés en ce début d'année. La situation est semblable en Allemagne, où je me suis rendu il y a deux semaines.
Au-delà d'une baisse des taux qui permettrait de relancer le marché, nous menons une politique du choc d'offre, à la demande du Premier ministre, qu'il avait annoncée lors de son discours de politique générale. Elle porte des mesures ambitieuses, à travers la signature d'un pacte sur le logement intermédiaire (75 000 logements dans les trois ans à venir), des territoires engagés (32 000 logements bâtis sur vingt-deux territoires ciblés), la signature d'un pacte sur le logement intermédiaire avec les acteurs et les zones commerciales, où il existe un gisement potentiel de 25 000 logements. L'État encourage le développement du logement social, le développement du logement intermédiaire et le développement du logement libre à travers des programmes très territorialisés.
Le projet de loi qui vous sera présenté vous permettra de développer l'offre de logements abordables dans notre pays à travers de nombreuses mesures de simplification, des mesures pour les bailleurs sociaux et les élus locaux.