Je souligne à mon tour que la politique du logement est dotée de près de 35 milliards d'euros, dont 18 milliards d'euros pour la mission concernée aujourd'hui. Il faut saluer le bon taux d'exécution du budget, en particulier sur les programmes 109, 135 et 177 ou le soutien financier important en matière d'hébergement d'urgence.
Le taux d'exécution n'est pas si critiquable et, surtout, les AE et CP ont connu une augmentation très significative en exécution par rapport au budget initial. Par ailleurs, les crédits sont disponibles mais ne peuvent être dépensés car les programmes immobiliers manquent, ce qui témoigne de la complexité de la crise du logement actuelle, qui est également liée à la demande, au niveau des taux et aux disponibilités des acteurs industriels sur ce marché.
Monsieur le ministre, nous traversons une crise indéniable, illustrée par la baisse du nombre de logements mis sur le marché. Quand pouvons-nous espérer inverser cette tendance ?