Sur le programme 112, la différence entre la LFI et les crédits exécutés s'explique par plusieurs transferts d'autres programmes budgétaires et par le rattachement de fonds de concours, notamment pour les programmes France services et Petites Villes de demain.
Sur les adultes-relais, l'objectif cible est passé de 5 000 à 6 514, après la mise en place du dispositif Quartiers d'été. Cependant, en 2019, il n'y avait que 3 700 adultes relais et ce chiffre est aujourd'hui de 4 500. J'ai donc décidé de réformer complètement le modèle et le statut même du dispositif de l'adulte-relais, confronté à de réelles difficultés de recrutement et de formation. Nous avons sanctuarisé 98 millions d'euros pour le dispositif en 2024. Je veux que ces adultes-relais bénéficient d'une meilleure formation et suis prête à imaginer un niveau de recrutement à BAC+2, pour mieux les former et les payer.
J'ai également décidé de la complète réforme du dispositif des zones franches urbaines, que j'espère pouvoir mener à la fin de l'année. Je rappelle qu'il existe 1 362 QPV pour 187 zones franches urbaines. Nous discutons actuellement avec les services de Bercy pour obtenir une superposition des QPV avec le dispositif des zones franches urbaines.
Enfin, en 2023, les dépenses de l'ANCT en fonctionnement, personnel, investissement et intervention se sont élevées à 138,8 millions d'euros en AE et 129,4 millions d'euros en CP.