Je suis étonné, monsieur Pellion, que vous n'ayez pas davantage présenté votre parcours. Depuis dix ans dans les arcanes de l'État, à des postes plus ou moins semblables – que ce soit auprès de Ségolène Royal, d'Élisabeth Borne ou à l'Élysée –, vous appliquez des politiques dont certaines n'ont pas fonctionné, et dont d'autres ont donné lieu à des changements de pied. Vous semblez considérer que tout va bien dans le meilleur des mondes et ne pas estimer nécessaire de tirer des leçons de votre expérience. Certaines politiques ont totalement échoué, en matière d'énergie notamment, vous conduisant à emprunter d'autres chemins. Dans le domaine agricole, la crise actuelle entraîne une remise en cause des politiques dans les discours mais pas dans le fond – s'agissant des jachères, par exemple. Les décisions prises à Bruxelles ont mis les agriculteurs des Pays-Bas dans la rue.
Dans ces conditions, quel bilan tirez-vous des politiques écologiques que vous mettez en œuvre depuis dix ans ?