Je ne peux pas prévoir que l'ensemble des filières resteront stables économiquement. Ce que nous disons c'est que, d'après toutes les études que nous avons menées, les décisions qui sont prises conduisent à un maintien de la surface agricole utile et du volume global de production. Il est vrai que certaines filières connaissent des baisses et d'autres des augmentations, mais cela est lié au type d'assolement choisi par les agriculteurs eux-mêmes – nous ne sommes pas le Gosplan ! Ce à quoi nous veillons, c'est à maintenir notre capacité productive et à traiter nos vulnérabilités. Nous souffrons d'une forte dépendance, par exemple, pour notre approvisionnement en engrais – puisque nous importons 80 % de l'azote que nous utilisons – et en alimentation animale.