Oui, absolument. Ce constat est partagé. Alors qu'au départ, le plan Écophyto prévoyait 60 millions d'euros pour l'ensemble des mesures, il a été décidé en 2024 de consacrer 250 millions d'euros rien qu'à la recherche d'alternatives. Cette augmentation significative des moyens découle directement du retour d'expérience du PNRI pour la betterave, du temps où Julien Denormandie était ministre. Nous avons estimé nécessaire de dupliquer cette approche pour d'autres substances de façon anticipée, sans attendre de nous retrouver face au mur de l'interdiction. Les moyens dégagés seront financés pour partie par France 2030 et pour partie par des crédits budgétaires dédiés qui seront pérennisés.