Nous avons fait des analyses d'impact qui ont eu les résultats que je viens de vous énoncer. Ils n'ont rien de théorique, puisqu'il s'agit de retenir, filière par filière, parmi les exploitations actuelles, les 20 % de celles qui ont les meilleures pratiques. C'est la vérité des exploitations sur un territoire donné. Si les autres exploitants appliquent les mêmes pratiques, qui sont viables étant donné que 20 % de la filière y recourt et en vit économiquement, on fait baisser les produits phytosanitaires de 50 %. Je vous redis également que, pour nous, l'alternative n'est pas uniquement technique mais qu'elle est technique et économique.