Plusieurs analyses ont été menées.
Sans aucune interdiction supplémentaire, en cherchant seulement à accompagner les agriculteurs de sorte qu'ils s'alignent sur les meilleures pratiques de leur filière – celles des 20 % d'exploitations consommant le moins de pesticides –, on obtient la baisse de 50 % à l'horizon 2030 prévue par le plan. Cet objectif de 50 % ne met donc personne dans l'impasse.
Par ailleurs, puisque nous ne pouvons pas préjuger de l'évolution de la réglementation européenne sur les interdictions de substances, qui se font systématiquement, je le rappelle, pour des questions de nocivité pour la santé humaine, nous avons mis des moyens financiers de recherches d'alternatives en préventif. Le PARSADA (plan d'action stratégique pour l'anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures) est associé à un programme de recherche et développement financé à hauteur de 250 millions d'euros pour s'assurer de ne mettre personne dans l'impasse.
C'est ainsi que nous nous efforçons de concilier ces deux objectifs impératifs que sont la production agricole et la protection de l'environnement.