De toute évidence, nous en sommes inquiets car, souvent, ces revendications ne sont pas justifiées. Nous avons par exemple contesté la présentation d'une étude affirmant que la restauration française comprenait de 55 % à 60 % de « non fait maison ». Ces annonces sont souvent réalisées sans preuve. À l'heure actuelle, nous pouvons constater que deux types de consommateurs s'opposent, les consommateurs se concentrant sur le bien-être et les consommateurs plus épicuriens.
Nous avons eu des échanges avec la filière du canard. Le créateur du magret de canard est André Daguin, membre de l'UMIH. Les dégustations étaient vieillissantes et ne proposaient que des produits gras. La filière a donc réalisé une campagne de communication pour les jeunes afin de moderniser l'image de ce produit. Je l'en ai félicitée. L'UMIH doit également se moderniser sur certains aspects tout en gardant ses valeurs.