Nous venons de créer une commission ruralité, car nous avons pris conscience de cette désertification dans nos villages. Nous revenons à la dimension économique. Un cafetier dans un village doit pouvoir vivre de son métier. Or, à ce jour, il se trouve en dessous du seuil de pauvreté. Ces difficultés expliquent que les restaurants deviennent des dépôts de pains et s'ouvrent à d'autres activités. Il faut d'ailleurs l'encourager. Dans cette optique, nous nous sommes rapprochés de la Confédération des buralistes pour tenter de trouver des solutions et motiver des chefs d'entreprise à s'installer en ruralité.
Il existe également un deuxième facteur. Dans ces zones, les jeunes boivent dans les bars, puis se tuent sur les routes. Le nombre d'accidents est plus élevé. Dans une grande ville, les clients vont dormir chez un ami ou utilisent les transports en commun. Des solutions existent, mais un certain nombre de problèmes empêchent donc les chefs d'entreprise de s'installer en ruralité. En tout état de cause, nous devons nous rapprocher de l'Association des maires de France pour les sensibiliser sur ces sujets. Un restaurateur n'achètera pas un fonds de commerce en ruralité, car, en s'y installant, il rend presque un service à la population. Les mairies doivent pouvoir mettre à disposition un établissement. Cependant, nous ne pourrons être les seuls à faire des propositions et nous devrons nous unir avec le boulanger, les cafetiers, etc.