Ma réponse sera honnête : nous n'avons pas anticipé cette évolution. Ces nouveaux acteurs sont arrivés dans un secteur où la restauration traditionnelle était à l'aise. Notre profession allait bien, mais ils se sont développés très rapidement. En outre, nous n'avons aucun pouvoir à ce sujet. Nous ne pouvons que constater cette évolution.
Il est possible de faire un parallèle avec les logements Airbnb. Nous avions alerté la mairie à ce sujet et Bordeaux a mis en place un logiciel de tracking pour les limiter. Mais ces mesures sont paradoxales car la mairie bénéficie de la taxe de séjour. En tout état de cause, nous nous demandons ce qu'attendent les autorités pour réglementer à ce sujet. Faut-il un mort dans un Airbnb pour prendre conscience que seuls les hôteliers appliquent des règles de sécurité pour le feu et l'évacuation, entre autres ?
De même, en ce qui concerne le sujet traité aujourd'hui, nous vous alertons sur le fait que l'ubérisation risque d'avoir un impact négatif sur la restauration traditionnelle.