Je souhaite revenir sur l'étiquetage. Lorsqu'un restaurateur achète une carotte des sables par exemple, il ne peut pas le valoriser. Si l'acheteur peut faire valoir la provenance de son achat, il sera capable de réaliser un effort particulier dans ce sens. Pour les produits transformés, cette lisibilité se perd. Il serait donc judicieux de réaliser un effort sur la traçabilité de l'origine des aliments et non pas forcément sur des labels. Les labels comme le porc noir de Bigorre sont effectivement très chers et ne sont pas à la portée de tous les restaurants. Une réflexion peut être menée sur de nouvelles méthodes d'affichage qui permettraient peut-être à un restaurant d'obtenir un label d'origine France à partir du moment où un certain pourcentage de produits français est atteint. Une réflexion pourrait-elle être menée dans ce sens ?